Dimanche 7 mai, les enfants de 3ème année de catéchisme ont communié pour la première fois. La messe s’est déroulée à l’église Sainte Marie-Madeleine de Petite Forêt.
C’est l’un de ces enfants qui a accueilli l’assemblée avec la lecture d’un texte :
« Aujourd’hui nous sommes arrivés à l’étape la plus importante de notre vie chrétienne puisque nous allons recevoir pour la première fois le Corps de Jésus.
A partir d’aujourd’hui, chaque fois que nous irons à la messe, nous pourrons recevoir le corps de Jésus, nous devenons grand dans la foi.
Merci à tous nos catéchistes qui nous ont aidé à grandir dans la foi, merci à nos parents qui nous ont permis de découvrir la foi en nous inscrivant au catéchisme.
Au nom de nous tous, nous vous demandons de nous aider à faire de cette célébration un beau temps de prière, merci de nous respecter en nous aidant au recueillement par votre silence, mais aussi par vos chants à faire de cette messe un beau moment de prière.
Merci d’éteindre les portables ; Dieu n’en a pas besoin pour nous parler !!! »
Après l’ouverture de la cérémonie par le prêtre, la messe s’est poursuivie avec la liturgie de la Parole et un texte écrit par Pierre et lu en deux temps:
« C’était un soir, le soir de la grande fête de la Pâque juive, où nous nous rappelons ce que Dieu a fait pour nous sauver d’Egypte grâce à Moïse.
Ce soir-là, il y avait une ambiance bizarre.
Cette fête ne s’annonçait pas comme les autres fêtes de Pâques.
Avec Jésus nous avons mangé et prié et, tout à coup, il nous a annoncé qu’il allait mourir.
Il avait compris qu’il allait être arrêté et mis à mort.
C’était incroyable et nous ne pouvions y croire.
Ce soir-là, nous étions dans la tristesse et la peine.
Nous avions tellement cru en lui, ce n’était pas possible que cela se termine si tragiquement.
Il a été condamné à mort comme un vulgaire bandit.
Il est mort sur la croix, on l’a mis au tombeau.
C’est bien après sa résurrection que nous avons compris pourquoi il tenait tant à nous rassembler pour ce dernier repas.
Il voulait nous inviter à continuer ce que lui-même avait commencé.
Il voulait nous inviter à faire de même : à vivre comme lui, à aimer jusqu’à donner sa vie pour ceux qu’on aime. »
Avant de poursuivre la lecture du texte, l’assemblée a pris le temps de demander pardon au Seigneur :
« Chaque fois que nous avons du mal à nous aimer dans nos familles, à l’école, au travail, dans nos quartiers, chaque fois que nous avons du mal à nous respecter, nous sommes comme ceux qui n’ont pas compris Jésus et qui l’ont mis à mort.
Refrain : Donne-moi seulement de T’aimer
Chaque fois que nous ne savons pas accueillir celui qui est différent de nous, à cause de la maladie, du handicap, de sa race ou de ses idées, chaque fois que nous n’essayons pas de comprendre l’autre et de l’aimer comme il est, nous sommes comme ceux qui n’ont pas compris Jésus et qui l’ont mis à mort.
Refrain : Donne-moi seulement de T’aimer
Chaque fois que nous acceptons le monde tel qu’il est, avec son lot de malheur, de guerre, de famine, d’injustice et que nous ne faisons rien, ou que nous disons : « on ne peut rien y changer », nous sommes comme ceux qui n’ont pas compris Jésus et qui l’ont mis à mort.
Refrain : Donne-moi seulement de T’aimer
Puis, la cérémonie s’est poursuivie par la lecture de la 2e partie du texte de Pierre :
« Nous connaissions bien Jésus, enfin, pensions-nous bien le connaître.
Il nous a toujours étonnés.
Il n’avait pas peur d’aller à la rencontre des malades, des boiteux, des lépreux, il osait parler aux étrangers, il accueillait et aimait ceux qui vivaient dans le péché, il parlait aux foules et nous ne comprenions pas toujours ce qu’il disait.
Mais ce dernier soir où il nous a rassemblés pour le dernier repas, dans tout ce qu’il nous a dis ce soir-là, nous avons surtout retenu cette parole : « Faites cela en mémoire de moi ».
Après sa Résurrection, nous avons mieux compris cette parole.
Parce que nous étions ses amis, nous avons voulu l’imiter et nous sommes partis à notre tour faire comme Jésus… Nous sommes allés à la rencontre des malades, des boiteux, des lépreux… Nous avons osé parler aux étrangers.
Au nom de Jésus, nous annoncions l’Amour de Dieu et le pardon. Nous avions enfin compris qu’il avait donné sa vie en sacrifice. »
Puis un enfant portant la Bible entouré de 2 autres avec des cierges est remonté l’allée au son des Alléluias.
RECIT DE LA CENE :
« Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il leur dit : « prenez ceci, c’est mon corps ». Il prit ensuite une coupe de vin et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna, et ils en burent tous. Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang qui garantit l’alliance de Dieu et qui est versé pour une multitude de gens, faites cela en mémoire de moi.
Ils chantèrent les psaumes de la fête, puis ils s’en allèrent au mont des oliviers. »
Après l’homélie, est venu le temps de la prière universelle, au son de «pour les hommes et pour les femmes ».
Un Parent :
« Seigneur, nous te prions pour nous, parents, qui avons voulu transmettre la foi à nos enfants, donne-nous-en cette occasion de la première communion de nos enfants de réveiller en nous le don de la foi, de ne pas nous laisser endormis par une vie qui va trop vite et qui nous éloigne de Dieu.
Oui, Seigneur, réveille en nous le désir de venir faire mémoire de toi et de nous nourrir de ta vie pour que nous soyons plus forts et plus près de toi. »
Un jeune :
« Seigneur, ce n’est pas facile d’être jeune chrétien aujourd’hui, et de vivre notre foi sans être juger et regarder avec un sourire ironique ;
Donne-nous la force d’avoir le courage de vivre cette originalité qui est de te suivre. Donne-nous la force de vivre de toi sans suivre les modes qui nous entraînent loin de toi.
Fais-nous prendre encore plus conscience que te de recevoir en nous dans l’eucharistie, c’est ne faire plus qu’un avec toi et vivre un immense bonheur de se sentir aimer pour pouvoir aimer nous aussi. »
Une catéchiste
« Seigneur, chaque semaine, tu nous donnes la joie d’éveiller les enfants à la foi par la catéchèse, donne-nous d’être de vrais témoins de ta présence auprès d’eux. Fais grandir encore en nous le désir de t’annoncer, donne-nous la patience pour toujours être à l’écoute des jeunes, de leurs doutes, de leurs questions, et envahit nous de ton Esprit afin que nous trouvions les mots et les gestes qui répondent à leurs questions et qui parlent de toi. »
Un enfant
« Seigneur, aujourd’hui, c’est un grand jour pour nous, tu vas faire un avec nous, tu vas nous nourrir de ta vie et notre foi va encore pouvoir grandir.
Seigneur, aide-nous à être fidèles à toi au long du temps, aide-nous à savoir faire du dimanche ton jour, le jour où je change mes habitudes, le jour où je n’aie pas peur d’affirmer mon originalité de chrétien.
Seigneur, donne-nous la force d’être fidèles à ce beau jour en le renouvelant tous les dimanches. C’est notre manière de te dire, viens Seigneur, je veux que tu habites ma vie. »
Suite à cette prière, la cérémonie est alors entrée dans le temps de la liturgie de l’eucharistie. Les enfants, appelés par leur prénom, sont venus se mettre en cercle autour de l’’autel. Après la consécration, chacun a alors pu recevoir le corps de Jésus pour la première fois. « Tu fais ta demeure en nous Seigneur », quel chant aurais pu mieux accompagner ce moment si important ?
Il était alors temps de rendre grâce.
Prière d’action de grâce :
« Seigneur Jésus, tu as choisi de te donner en nourriture pour ne faire plus qu’un avec nous, pour que notre vie soit nourrie par ta vie, pour que tout ce qui est éternel en nous soit nourri par ton corps.
Merci Jésus de ce don d’amour, merci de vouloir être notre force en venant en nous. Merci de vouloir que nous devenions éternels en nous nourrissant de ta vie éternelle.
Donne-nous d’être dignes de te porter en nous, donne-nous la force de te ressembler et d’aimer comme tu as aimé, c’est-à-dire tout donner par amour.
Jésus, tu es notre Dieu, merci de vouloir te faire si proche de nous ! »
Marie guide chaque jour ceux qui le veulent vers son fils. Ensemble, les participants ont été invités à « regarder l’étoile », en chantant ce chant dédié à la mère de Jésus.
Puis, chacun a pu laisser éclater sa joie avec le chant d’envoi : oui vraiment Seigneur, « comment ne pas te louer ? »