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Biographie de Catherine Labouré
Catherine est née à Fain-lès-Moutiers, village Bourguignon de 396 habitants, le 2 mai 1806 ; elle est la huitième des dix enfants de ses parents.
Elle est placée chez sa tante avec sa sœur cadette, puis à douze ans, après sa communion le 25 janvier 1818, elle revient à la ferme de son père où elle s'occupe du ménage, de la cuisine et des bêtes (traite des vaches, nourrissage des porcs et des pigeons), ce qui ne lui permet pas de se rendre à l’école.
Une cousine se propose de prendre Catherine à Châtillon-sur-Seine dans un pensionnat qu'elle dirige. Catherine y apprend à lire et à écrire, qu’elle est catéchisée et qu’elle découvre son appel à la vie religieuse.
Son père qui désirait la marier et la détourner de ce choix, l'envoie travailler à Paris, où un de ses frères tient une cantine pour ouvriers. Elle y découvre la misère du peuple, ce qui va la décider à entrer chez les religieuses de Saint-Vincent-de-Paul.
Elle commence son noviciat le 21 avril 1830 à la maison-mère située rue du Bac à Paris.
Le 30 janvier 1831, elle prend l'habit et prononce ses vœux.
Qans la nuit du 18 juillet 1830, pendant son noviciat, la vierge lui apparait une première fois.
Le 27 novembre 1830, Catherine revoit la vierge qui lui révèle les deux faces d’une médaille.
Catherine en informe son confesseur qui reste sur la réserve, mais suite à l’insistance de la vierge et après 2 ans d’enquête, son confesseur en informe l’archevêque de Paris qui finit par consentir à faire frapper des médailles sans que leur origine soit révélée. Très vite, de nombreux miracles sont attribués à cette médaille ; en quelques années, plusieurs millions de ces médailles sont diffusées dans le monde.
Catherine Labouré meurt le 8 décembre 1876, sans jamais avoir divulgué ses visions de la vierge qui ne seront révélées publiquement que peu avant sa mort.
Dans les jours qui suivent la mort de sœur Catherine, la foule se presse devant le cercueil de la religieuse, avant son inhumation.
Catherine est béatifiée le 28 mai 1933 et canonisé le 27 juillet 1947.
Que nous révèlent les apparitions de la vierge Marie, rue du Bac ?
Tout est condensé dans la révélation de deux faces d’une médaille.
Le 27 novembre 1830, la Vierge se tenait debout sur un globe, avec un serpent qu'elle écrase sous son pied, et portant à ses doigts des anneaux de différentes couleurs d'où jaillissaient des rayons de lumière sur le globe. Tout autour apparaissaient les mots « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », et la Vierge dit : « C'est l'image des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent », et, pour expliquer les anneaux qui ne projetaient pas de rayons, elle ajouta : « C'est l'image des grâces que l'on oublie de me demander ».
Puis le tableau paraît se retourner. C'est le revers de la médaille : un grand M, initiale de Marie, surmonté de la Croix. Au-dessous, deux cœurs : celui de Jésus, couronné d'épines, et celui de Marie, percé par un glaive, douze étoiles entourant ce tableau.
Catherine dit avoir alors entendu la Sainte Vierge Marie lui demander de porter ces images à son confesseur, en lui disant de les faire frapper sur des médailles car « tous ceux qui la porteront avec confiance recevront mes grâces ».
Que signifie l’expression « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous ! » ?
Elle place le mystère du péché au cœur de la nécessité du salut. Toute l’histoire d’Israël n’a fait qu’approfondir de manière de plus en plus évidente que si Dieu nous a si longtemps caché son visage et son cœur, c’est parce qu’il ne peut pas nous les révéler tant que notre regard et notre cœur restent aveuglés et endurcis par le refus d’une Alliance d’amour qui nous fait peur. Marie fut donc préparée de toute éternité, par une grâce qui l’a préservée du péché, à dire Oui à cette alliance, en notre nom à tous.
Qu’est-ce qui fait que cette prière est si importante pour la préparation de notre consécration à Dieu ?
Parce qu’au moment du refus le plus radical de cet Amour divin qui s’offrait pour nous sur la croix, Jésus nous a confie à sa mère en la personne de l’apôtre Jean.
Puis lorsque l’occident s’engage sur un chemin de sécularisation de plus en plus radical, jusqu’au rejet de Dieu, Marie nous offre à nouveau sa protection en nous invitant à placer son effigie contre notre cœur.